Qui s’est fait sortir sans ménagement en 2002 ? Jospin ? Non : gauche toute entière !

Et d’ajouter, comme seul détenteur de la vérité, unique représentant de la morale, accessoirement envoyé céleste au nom de la compétence assortie d’une probité irréprochable : « Nous n'avons pas de comptes à rendre à la droite, ni de leçons à recevoir de ces gens-là ».
Il a tenu à l’ajouter, en réponse aux critiques de l'UMP (et des autres), qui pointent le doigt sur l'absence de financement et le coût prévisible des 100 propositions de la candidate socialiste.
« Nous ne nous laisserons pas faire » a encore déclaré Julien Dray

Bonnes questions ! En revanche, il a assuré que "tout ce qui est proposé dans le projet Royal serait financé ceci sans augmenter les prélèvements obligatoires, comme d’ailleurs la candidate s'y est déjà engagée".
Bref, Sarko vend du rêve et Ségo du mensonge …

Or, parmi les "pistes" d'économies possibles, il a notamment cité la remise en cause, prévue dans le projet socialiste, de l'exonération de charges sociales pour un montant de "près de 60 milliards d'euros", en estimant que cela offre "une marge de manœuvre considérable". Plus félon encore, il n’a même pas rougi de défendre tant de choses contradictoires et impossibles jugeant que l’on entrait "dans une phase nouvelle de la campagne", car "il y a désormais des propositions concrètes et précises" mais dont le seul dénominateur commun à toutes celles-ci relève simplement de l’illusion.
Entre l’illusionniste Royal, le marchand de sable Sarkozy et troisième homme qui ne cesse de monter, les électrices et les électeurs pourraient bien, une fois encore, au motif que l’on se fout de leur tête, se rabattre justement sur ce qui représenterait un danger pour la démocratie …