Un sacré pavé dans la mare

"On vient de vivre une période durant laquelle le pays n'a pas avancé sur les grands sujets", affirme Valéry Giscard d'Estaing.
Or, aujourd'hui, notre endettement approche notre PIB (...) On a financé la politique par le déficit et l'endettement.
Valéry Giscard d'Estaing rapporte également que François Mitterrand lui a affirmé environ trois semaines avant sa mort qu'il n'aurait jamais été élu en 1981 "sans l'apport des voix de Chirac".
"Se débarrasser de Giscard"

Lors de cet entretien, François Mitterrand lui confie avoir rencontré Jacques Chirac avant l'élection présidentielle de 1981.
"Chirac lui a dit qu'il fallait se débarrasser de Giscard " et François Mitterrand a dit "qu'il n'aurait jamais été élu sans l'apport des voix de Chirac".
Il avait démenti catégoriquement toute rencontre secrète avec Mitterrand", affirme également l'ancien président.
Valéry Giscard d'Estaing affirme aussi ressentir "la nostalgie d'une œuvre qui n'a pu être achevée".
L’accusation est grave, le bilan désastreux, la « mitterrandie » et la « chiraquie » renvoyées dos à dos comme systèmes népotistes et assis sur l’appauvrissement de nos compatriotes par le biais d’un endettement massif sur le dos du contribuable. A terme.
On ne peut le soupçonner ni l’accuser de mensonge. Pas davantage, si longtemps après, de rancœur.
En revanche, on ne peut que le soutenir dans cette quête de la vérité qui devrait l’inciter, par ses messages et sa sagesse, à nous montrer le chemin à suivre pour sortir de cette ornière, bien au-delà des discours populistes s’appuyant sur la rupture ou ceux plus mielleux s’arcboutant sur une nostalgie de principes et valeurs surannés.