• Primo : la recapitalisation de la Banque européenne d'investissement
Les ministres des Finances européens - tous actionnaires de la BEI – en ont déjà discuté la semaine passée. Et il y a de fortes chances qu’ils accélèrent leurs travaux sur la base d'une augmentation de capital d'environ 10 milliards pour la BEI. Avec l’effet de levier, cela permettrait à celle-ci de prêter jusqu’à environ 60 milliards d'euros. Evidemment, cela n’a rien d’anodin puisqu’il faudra, pour l'Allemagne et pour la France, débourser 1,6 milliard chacun, les deux pays en étant les principaux actionnaires.
• Secundo : le redéploiement des fonds structurels
Avec cette situation loufoque, François Hollande entend bien «mobiliser tous les reliquats de ces fonds structurels européens aujourd'hui inutilisés» pour accompagner des projets «qui auront des retombées sur les entreprises», visant en particulier le financement des PME ou encore la formation des jeunes.
• Tertio : les «project bonds»
• Quarto : la taxe sur les transactions financières
A priori, il est question de fixer cette taxe à 0,05 % voire 0,1 % sur les actions et obligations et 0,01 % sur les produits dérivés. Evidemment, la Grande-Bretagne n'en veut pas. Mais elle sera bien seule lorsque les ministres des Finances aborderont le sujet au cours des semaines à venir.