Frédéric CUVILLIER prend connaissance de l'audit de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et demande à RFF de lui proposer d'ici à six mois un plan de renouvellement et de modernisation du résea
Publié le 16 octobre 2012 à 11:27
Les conclusions de l'audit de l'EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) sur l'état du réseau ferroviaire ont été remises ce jour au ministre délégué chargé des  Transports, de la Mer et de la Pêche. Alors qu'en 2005, l'EPFL avait dressé un bilan alarmant de l'état du réseau et dénoncé le risque consécutif de dégradation pouvant aller jusqu'à la fermeture de la moitié des lignes, l'audit constate aujourd'hui les importants efforts réalisés par RFF, sous l'impulsion de l'Etat et des régions. En effet, il constate un net ralentissement du vieillissement du réseau. Il recommande de poursuivre et d'amplifier cet effort et de le concentrer sur les grandes lignes du réseau structurant. L'EPFL salue également dans son rapport l'industrialisation de l'offre ferroviaire et la mise en place du cadencement. Il invite enfin à poursuivre l'amélioration des processus industriels.
			 
			 
			 
			 En réponse à cet audit, Frédéric CUVILLIER  a décidé aujourd'hui d'engager une nouvelle étape de cette modernisation du réseau et a demandé à RFF de lui proposer un plan opérationnel dans les 6 mois fondé autour des orientations suivantes :
			 
			 
			 
			 - renforcer la qualité du service rendu aux usagers, notamment en améliorant la régularité des trains et en repartant des besoins de mobilité des habitants au quotidien ;
			 
			 
			 
			 - répondre aux enjeux de capacité du réseau ferré pour mieux prendre en compte les besoins de mobilité de tous, notamment en concentrant les efforts sur le réseau classique ;
			 
			 
			 
			 - renforcer la sécurité du réseau ferré national ;
			 
			 
			 
			 - travailler avec les régions, autorités d'organisatrices des transports au plan local
			 
			 
			 
			 - mobiliser les industries françaises et participer ainsi directement à la préservation et à la création d'emplois dans la sphère industrielle.
			 
			 
			 
			 Cette nouvelle démarche réhabilite le rôle de l'Etat dans la définition de la stratégie de la politique des transports et met les transports du quotidien au cœur de sa politique.
			 
			 
			 
			 Frédéric CUVILLIER souhaite également faire de l'innovation un véritable levier de performance du réseau  et demande à  RFF d'accélérer le déploiement  des nouvelles technologies (commande centralisée du réseau, signalisation ERTMS...).
			 
			 
			 
			 En application de la feuille de route qu'il a  présentée au Conseil des ministres le 3 octobre dernier, le ministre aura ainsi à sa disposition au printemps prochain, d'une part les conclusions de la commission d'évaluation des grands projets d'infrastructures, dont le montant a été évalué  à 245 mds d'euros par le précédent gouvernement, et d'autre part un plan opérationnel de renouvellement et d'amélioration du réseau existant.