Le coût d’usage des véhicules : une nouvelle façon de compter
Le TCO véhicule (Total Cost for Ownership) est maintenant une notion assimilée. En évaluant l’ensemble des coûts générés par un véhicule (le prix d'achat, le prix de l'entretien, la consommation, le prix de revente, la fiscalité, les frais financiers), il est devenu l’indicateur de référence pour les gestionnaires de flottes et constitue un véritable outil décisionnel pour les entreprises.
Le TCO Scope véhicule a permis l’émergence d’un nouvel indicateur : le Prix de Revient Kilométrique Entreprise (PRKE). Le PRKE est calculé à partir du TCO pour 100 000 km sur une durée de 48 mois. Il évalue le coût d’usage du véhicule pour chaque kilomètre parcouru et englobe les coûts liés à la fiscalité.
Ainsi le TCO Scope propose les indicateurs de référence suivants :
- Pour les véhicules particuliers thermiques : après avoir calculé le PRKE par segment de véhicules (du segment économique au segment luxe, 6 segments au total), le TCO Scope révèle un PRKE moyen pondéré global pour les véhicules particuliers thermiques qui s’élève à 0,365€ TTC / km.
- Pour les véhicules utilitaires légers thermiques : après avoir calculé le PRKE par segment de véhicules (du véhicule fiscal au Grand Fourgon, 4 segments au total), le TCO Scope révèle un PRKE moyen pondéré global pour les véhicules utilitaires légers thermiques qui s’élève à 0,251€ HT / km.
« Le PRKE a un triple intérêt : il permet d’évaluer le coût d’un véhicule de manière précise et révèle que le véhicule le plus cher à l’achat n’est pas forcément le plus cher à l’usage. Il aide le décideur à se faire une idée plus précise de ce que pourraient lui coûter ses choix automobiles. Il constitue donc un levier d’optimisation des coûts. L’étude, rééditée chaque année, permettra d’identifier des tendances globales », explique Philippe Brendel, Président de l’OVE.
Le TCO Scope : des indicateurs variés et prospectifs
Au-delà du PRK, le TCO Scope présente des informations chiffrées sur les structures des coûts par segments de véhicules. Cet indicateur est tout particulièrement intéressant, car il isole chacun des postes qui composent le TCO. Il apparaît que la part de l’énergie ne constitue que 9% des coûts des véhicules particuliers de luxe, contre 23% pour les véhicules économiques. A l’inverse, l’ensemble des charges fiscales et sociales représente 1/3 de l’ensemble des coûts des véhicules de luxe, contre 14% de l’ensemble des coûts des véhicules économiques.
Le TCO Scope réalise aussi des simulations d’évaluation du coût d’usage de « flottes types » pour toutes les typologies d’entreprises : de l’artisan au grand groupe prestataire de maintenance technique. Ici encore, cet outil permet à un gestionnaire de flottes de situer les coûts de sa propre flotte par rapport à des exemples types.
Enfin, le TCO Scope propose une comparaison des émissions de CO2 par segment ainsi qu’une estimation du PRK des véhicules en cas de hausse forte du prix de l’essence ou du diesel.
Les véhicules hybrides et électriques par rapport aux véhicules thermiques : un investissement rentable ?
Le TCO Scope propose une évaluation des coûts d’usage de quelques véhicules électriques et hybrides particuliers et utilitaires par rapport à leurs homologues thermiques. Il apparaît clairement que les véhicules électriques particuliers restent plus chers que leurs concurrents thermiques, avec des différences de PRK qui vont de 16% à 36% selon le modèle économique retenu (batterie louée ou batterie incluse). En revanche, les écarts de PRK entre les véhicules hybrides et leurs concurrents thermiques sont beaucoup plus faibles, d’autant que certains véhicules hybrides bénéficient d’un coup de pouce gouvernemental (Bonus ou exonération partielle de TVS).
« Sans subvention gouvernementale, le véhicule électrique serait tout simplement inaccessible et ce même dans un contexte où le prix de l’essence ou du diesel passerait à 2 euros », souligne Philippe Brendel, Président de l’OVE.
En ce qui concerne les véhicules utilitaires électriques, ils sont maintenant plus accessibles avec des différences de PRK de quelques pourcents par rapport à leurs homologues thermiques.