Et si l'on montrait et disait la vérité ?
Faire croire aux citoyennes et citoyens des grandes démocraties que l'armée israélienne a lancé cette contre-offensive pour récupérer ses deux soldats emprisonnés par ses ennemis de toujours serait mensonger et réducteur.
Ne pas montrer et révéler l'extrême sophistication des missiles de cette faction libanaise armée l'est tout autant, voire même criminel.
Et pourtant, la « langue de bois » onusienne persiste et persifle
M. Chirac critiqué et même désavoué par l'axe fort Londres-Washington qui par une alliance objective entre MM. Blair et Bush a préféré privilégier un plan de paix durable commençant, à l'évidence, par un cesser-le-feu immédiat au très fragile cesser-le-feu sans autre condition que proposa d'abord le Président français vite rejoint par une majorité de ses pairs de l'Union.
Le risque n'a jamais été aussi grand
La logique occidentale et onusienne ne peut s'appliquer ni à l'Iran, ni au Liban, ni ailleurs, des pays mais surtout des nations et leurs « structures mentales » incompatibles avec les valeurs et règles du Vieux continent comme de l'Amérique du Nord; en revanche, le devoir de ne pas servir à nouveaux les mêmes plats indigestes et meurtriers qu'au siècle dernier s'impose à tous les démocrates, épris de paix et de liberté, sans que les anciens relents qui pourtant resurgissent en plus nauséabonds ne puissent en quoi que ce soit perturber cette quête de paix à laquelle tout le monde aspire.