De ce pas, j’invite toutes les collectivités locales à faire de même et à emprunter le plus possible et de placer directement ces liquidités au taux directeur de la BCE même minoré d’un quart de point, ce sera sans doute peu mais toujours mieux que d’avoir un « service de la dette », les produits financiers des collectivités locales n’étant pas interdits surtout dans une configuration de cette nature…
Un jugement récent de la Cour européenne qui fait jurisprudence prévoit qu’il est désormais licite de revendre d’occasion ses logiciels. Encore une fois, l’Europe étonne et déçoit ! En effet, lorsque les clients, publics et privés, acquièrent du matériel informatique, ceux-ci acquièrent également des licences de produits logiciels (suites bureautiques, logiciels de dessin et de retouche d’image, de montage vidéo, …). Or, toutes ces licences commerciales ne sont pas un transfert de la propriété intellectuelle de l’éditeur vers le client final mais simplement un droit d’usage dudit logiciel sans limite dans le temps. Il s’agit bien d’un droit d’usage consenti à une personne. Sans droit de suite. Donc, en statuant de la sorte, la Cour autorise, de facto, que les utilisateurs de logiciels puissent revendre quelque chose qui ne leur appartient pas. Cela crée du même coup un manque à gagner significatif pour les éditeurs de logiciel déjà pénalisés par le piratage croissant et les téléchargements illégaux.
Etude : la malhonnêteté serait la seule façon de réussir à Wall Street !
À en croire une étude réalisée par un cabinet d'avocats américain, un quart des cadres de Wall Street et de la City considèrent que la malhonnêteté serait une clé du succès financier ! En effet, sur 500 cadres dirigeants du secteur interrogés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni par le cabinet Labaton Sucharow, 24% se disent convaincus que les professionnels de la finance peuvent être conduits à mettre en œuvre des pratiques illégales ou contraires à l'éthique pour atteindre leurs objectifs.
De plus, soixante pour cent des répondants déclarent qu'ils commettraient un délit d'initié s'ils ne risquaient pas de sanctions. Et 30% affirment que leurs programmes de rémunérations variables les incitent à violer la loi ou les principes éthiques.
Pour Jordan Thomas, qui dirige la section "whistleblower" ("lanceur d'alerte") de Labaton Sucharow, spécialisée dans la dénonciation de mauvaises pratiques, « quand la mauvaise conduite est commune et acceptée par les professionnels des services financiers, c'est toute l'intégrité de notre système financier global qui est en danger » … Et le ver dans le fruit de la Bourse américaine est aussi présent de ce côté de l’Atlantique. Il serait bon et il est grand temps que l’on mette enfin de l’ordre dans les milieux de la finance …
Les prix ne vont pas toujours à ceux qui les méritent ! L’an dernier, pour le prix Nobel de la Paix, c’est Al Gore qui fut primé pour son film sur le réchauffement de la planète en lieu et place d’une femme polonaise pourtant proposée. Mais ressortir les horreurs du passé, apparemment, n’était pas concevable … Pourtant, Irena Sendler, récemment décédée à l’âge de 98 ans, durant la 2ème guerre mondiale, demanda à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie. Comme plombier et serrurier. Sa motivation, évidemment, était bien particulière : elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs. Elle était polonaise. Et pourtant elle a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule ainsi qu’un grand sac (pour les enfants plus grands). Elle avait aussi, à l’arrière, un chien entrainé à aboyer contre les soldats allemands qui la contrôlaient à l’entrée comme à la sortie du ghetto, car les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrait par ses aboiements le bruit que pouvait faire les enfants. Elle sauva 2500 enfants, estime-t-on, en les cachant ainsi. Puis elle fut arrêtée. Les nazis lui brisèrent les jambes et les bras. Ils la torturèrent. Très sévèrement. Malgré cela, Irena garda tous les noms des enfants qu’elle avait fait partir du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison. Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre. Elle tenta de réunir les familles. Mais la plupart … avaient été gazées ! Les enfants qui avaient été sauvés, en revanche, ont été placés dans des familles d’accueil ou ont pu être adoptés. Mais cela ne méritait pas un prix que de remettre au grand jour les horreur pratiquées par les nazis comme par les polonais envers les juifs …
Tout ceci n’est guère de nature à rasséréner les populations, toutes ces citoyennes et tous ces citoyens qui, à bon droit, sont en quête de restauration des valeurs fondatrices d’une démocratie moderne. Ce ne sont pas des agissements, tels que ceux relevés cette semaine, qui sont à même d’apaiser les craintes et de donner un signal positif même aux plus optimistes. Avec de tels écarts, toutes les conditions sont réunies pour que germent les extrêmes. Ou que nous soyions conduits à vivre une nouvelle révolution …